Le cultissime biscuit va devenir «Biscoff», a annoncé le patron de la marque belge. Les inconditionnels n’ont pas manqué de réagir.
La nouvelle a provoqué un choc chez les consommateurs réguliers de Spéculoos : l'emblématique biscuit belge de la marque Lotus va être renommé «Biscoff» à partir de l'année prochaine, a révélé le patron de l'entreprise Jan Boone dans une interview accordée au journal belge De Tijd . Nombre d'amateurs du gâteau au goût caramélisé ont partagé leur déception sur les réseaux sociaux.
Devenir une «marque mondiale»
Pourquoi changer ce nom si emblématique ? Parce que Lotus veut devenir une «marque mondiale», explique son PDG. La dénomination «Biscoff» est déjà employée outre-Atlantique et seuls la France, les Pays-Bas et la Belgique avaient jusqu'alors résisté à cette transformation. L'objectif est donc d'uniformiser l’appellation de la marque.
Jan Boone a néanmoins affirmé que la mention «original speculoos» serait ajoutée en dessous de Biscoff sur les paquets vendus dans ces trois pays. Les Spéculoos ne disparaîtront donc pas complètement des rayons biscuits.
Pourquoi Biscoff ? Parce que la contraction de «biscuits» et «coffee» (café en français), aurait une sonorité plus internationale. En faire le nouveau nom des biscuits caramélisés permet également à Lotus de se distinguer des Spéculoos de l'entreprise américaine Trader Joe's, dont la recette est bien différente.
Un drame pour les fans
Après l'annonce de Lotus, les fidèles n'ont pas manqué de partager leur déception avec humour sur les réseaux sociaux. Certains refusent de tourner le dos au nom originel du biscuit, à coup de «#jesuisspeculoos», d'autres jugent l'initiative tout bonnement scandaleuse.
Le PDG de Lotus a pour sa part commenté ces réactions avec philosophie, y voyant une preuve de l'attachement des consommateurs à la marque et ses biscuits. « Je vois cela comme un compliment. Les gens se sentent connectés à la marque. J'espère que, comme nous, ils deviendront fiers du fait qu'une entreprise flamande a vraiment fait d'elle une marque mondiale, » a-t-il confié à De Tijd .
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